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sábado, 16 de septiembre de 2017

Mouloudji - Les feuilles mortes

LA CHANSON QUE TU ME CHANTAIS

Les feuilles mortes, la mundialmente famosa canción compuesta en 1945 por Jacques Prévert (letra) y Joseph Kosma (música), ha conocido a lo largo de las décadas numerosas versiones de grandes artistas. Entre ellas recordamos aquí una que conmueve por su especial delicadeza: la aparecida en un e.p. de 1964 del sensible cantante francés Marcel Mouloudji, nacido tal día como hoy hace noventa y cinco años.

Les feuilles mortes  (paroles)

Oh! je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis.
En ce temps-là la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle.
Tu vois, je n'ai pas oublié...
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oubli.
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais.

C'est une chanson qui nous ressemble.
Moi, je t'aimais, Toi, tu m'aimais
Et nous vivions tous les deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie.
Je t'aimais tant, tu étais si jolie.
Comment veux-tu que je t'oublie ?
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais,
Toujours, toujours je l'entendrai !

C'est une chanson qui nous ressemble.
Moi, je t'aimais, Toi, tu m'aimais
Et nous vivions tous les deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.




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